LE CONFLIT DE LA SAMIC - Suite
Décembre 1975 - Janvier 1976
Une grève pour la dignité
Leur lutte est encadrée par la section CGT de l'entreprise et des CNIM. Les grévistes ont bénéficié d'un mouvement de solidarité syndicale et politique dans la ville qui a porté ses fruits, puisqu'il a amené le patronat à négocier. Un comité de soutien a été créé par le PCF, la CGT, les militants catholiques de l'ACO et des démocrates. Une collecte a permis de recueillir un million d'anciens francs au 17e jour de grève. Des repas ont été offerts par la municipalité aux grévistes dans la cantine de l'école Emile Malsert.
Les travailleurs de la SAMIC obtiennent, au bout d'un mois de grève, une prime et des augmentations de salaire, une possibilité de qualification professionnelle, la réduction d'une heure du temps de travail dans les ballasts et la fierté d'une dignité retrouvée.